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Rassemblement - Les Républicains

AVENIR INSTITUTIONNEL : Pierre FROGIER: « Je souhaite que les Calédoniens puissent se prononcer et voter sur un projet politique »

« La majorité ne peut imposer ses choix à la minorité. A contrario, il n’est pas question une seule seconde que la minorité puisse imposer ses choix à la majorité. Il faut prôner le rassemblement national.
Invité dans le magazine « Transparence » sur RRB, Pierre FROGIER est revenu sur l’actualité politique locale et nationale.
Il a alors rappelé notre position sur la sortie de l’Accord de Nouméa:
« L’avenir de la Calédonie passera par une solution partagée dans la France. »
Au sujet du réferendum « pour ou contre » l’indépendance auquel il est défavorable, il indique :
« Il ne s’agit pas de faire quoi que ce soit dans le dos des Calédoniens et de leur retirer un droit imprescriptible à choisir leur avenir… ce ne sera pas négociable.
Je souhaite que les Calédoniens puissent se prononcer et voter sur un projet politique.«
Le Président du Rassemblement-LR a proposé, du fait de l’impréparation de l’échéance de 2018, de revoir le calendrier de sortie de l’Accord de Nouméa après les élections présidentielle et législatives.

LES RÉPUBLICAINS : Investiture aux législatives 2017 : un accord national entre Les Républicains et l’UDI

UDI les républicains

Un accord au plan national a été conclu entre Les Républicains et l’UDI pour soutenir, en commun, la candidature de François FILLON pour l’élection présidentielle et maintenir les départements et régions à l'identique géographiquement sur la carte de France.
Cet accord se traduit, également, dans les investitures pour les élections législatives, de manière à constituer une majorité présidentielle à l’Assemblée nationale après la victoire espérée de François FILLON.
Ainsi, au plan national, aucune investiture LR n’est donnée dans une circonscription où un candidat UDI sortant se présente et inversement. Il n’y a aucune raison que la Nouvelle-Calédonie, territoire français du Pacifique, déroge à cet accord électoral national.
Pierre FROGIER
Secrétaire fédéral des Républicains en Nouvelle-Calédonie

SÉNAT : Soutien du Sénat à Houailou

sénat les républicains

Le Président du Sénat, Gérard LARCHER, adresse un courrier au Sénateur Pierre FROGIER dans lequel il confirme le soutien de la Haute assemblée à la commune de Houailou suite aux intempéries subies en novembre dernier.

DISCOURS : François FILLON : « Oui je serai candidat à la présidence de la République »

françois fillon

Mesdames et messieurs,
Mon avocat a été informé que je serai convoqué le 15 mars par les juges d’instruction afin d’être mis en examen. Il est sans exemple, dans une affaire de cette importance, qu’une convocation aux fins de mise en examen soit lancée quelques jours à peine après la désignation des juges, sans qu’ils aient pris connaissance du dossier ni procédé à des investigations supplémentaires, sur la simple base d’un rapport de police manifestement à charge, c’est-à-dire pour condamner.
Les seuls cas que l’on connaisse sont ceux où les personnes reconnaissaient les faits et demandaient leur mise en examen pour avoir accès au dossier.
Mais je ne reconnais pas les faits.
Je n’ai pas détourné d’argent public.
J’ai confié, comme près du tiers des parlementaires, des travaux à mes proches parce que je savais pouvoir compter sur leur confiance et leurs compétences.
Ils m’ont effectivement assisté et je le démontrerai.
Cette convocation s’inscrit dans la ligne d’une enquête menée dès le début exclusivement à charge.
Depuis l’origine, et contrairement à ce qui a été dit, je n’ai pas été traité comme un justiciable comme les autres.
L’enquête préliminaire a été ouverte en quelques heures.
Les procès-verbaux, contrairement à la Loi, ont été immédiatement communiqués à la presse sans qu’à aucun moment le Garde des Sceaux ne s’en émeuve.
L’Etat de droit a été systématiquement violé.
La presse s’est fait l’écho des convictions des enquêteurs et d’elles seules.
Les arguments de fait que j’ai présentés n’ont pas été entendus, ni relayés.
Les arguments de droit, partagés par des grands professeurs de droit et par un ancien secrétaire général du conseil constitutionnel, ont été écartés d’un revers de la main. La présomption d’innocence a complètement et entièrement disparu.
Que je ne sois pas un justiciable comme les autres, on le voit au simple choix de cette date du 15 mars, deux jours avant la clôture des parrainages, entièrement calculée pour m’empêcher d’être candidat à la présidentielle, et, au-delà, pour empêcher que la droite et le centre disposent d’un tel candidat.
Les avocats ont demandé que la chambre de l’instruction de la cour d’appel statue immédiatement sur les irrégularités nombreuses et graves de la procédure.
Cela leur a été refusé.
Nombre de mes amis politiques, et de ceux qui m’ont soutenu à la primaire et ses 4 millions de voix, parlent d’un assassinat politique.
C’est un assassinat en effet, mais par ce déchaînement disproportionné, sans précédent connu, par le choix de ce calendrier, ce n’est pas moi seulement qu’on assassine. C’est l’élection présidentielle.
C’est le vote des électeurs de la droite et du centre qui est fauché.
C’est la voix des millions de Français qui désirent une vraie alternance qui est muselée.
C’est le projet du redressement national que je porte qui est expulsé du débat.
C’est la liberté du suffrage et c’est la démocratie politique elle-même qui sont violemment percutées.
Je veux qu’il ne subsiste aucun doute à cet égard : je me rendrai à la convocation des juges.
Je suis respectueux de nos institutions, je ne désespère pas de la justice, même si ce que nous venons d’en voir n’est pas de nature à nous rassurer.
Je leur dirai ma vérité, qui est la vérité.
Mais aujourd’hui, c’est à vous mes compatriotes que je m’adresse d’abord.
Au-delà de la procédure judiciaire, c’est au peuple français et à lui seul que j’en appelle désormais. À ceux qui me suivent comme à ceux qui me combattent.
C’est au peuple français que je m’en remets, parce que seul le suffrage, et non une procédure menée à charge, peut décider qui sera le prochain président de la république française.
Je ne céderai pas. Je ne me rendrai pas. Je ne me retirerai pas. J’irai jusqu’au bout parce qu’au-delà de ma personne, c’est la démocratie qui est défiée.
Je vous demande de me suivre.
Ce n’est pas de moi qu’il s’agit, de mes droits, ou de la présomption d’innocence. C’est de vous, dont la volonté souveraine ne peut être annulée, annihilée, détruite.
Je serai au rendez-vous que la démocratie, et elle seule, nous donne, pour choisir notre avenir collectif. Soyez présents à mes prochains meetings, au Futuroscope de Poitiers, avant le 1er tour puis entre les deux tours.
J’y serai avec une détermination redoublée.
Je ne permettrai pas que le seul choix qui nous soit collectivement donné soit celui de la folle aventure de l’extrême droite ou de la continuation du hollandisme.
Je n’accepte pas que tout s’organise pour nous amener, un pas après l’autre, dans la voie du renoncement, du déclin, de l’oubli de ce qui fait notre grandeur nationale.
La France est plus grande que nous.
Elle est plus grande que mes erreurs.
Elle est plus grande que les partis pris d’une large part de la presse.
Elle est plus grande que les emballements de l’opinion elle-même.
Et c’est parce que je suis totalement décidé à servir cette France là que je m’opposerai, de toutes mes forces, à ce que le hasard ou le calcul décident de son sort et de l’avenir des Français au moment d’une consultation décisive.
Je vous le dis avec gravité, ne vous laissez pas abuser.
Ne laissez personne vous priver de votre choix.
Parce que votre voix seule doit décider de notre avenir commun, et parce que ma volonté de servir est plus grande que les accusations qui sont portées contre moi, je vous demande de résister.
Je le fais. Ma famille le fait malgré tous les tourments. Ma famille politique le fera, et au-delà d’elle, tous ceux qui croient qu’à la fin, seul le peuple peut décider.
Oui, je serai candidat à la présidence de la république, et nous tirerons de ces épreuves, avec tout ce qu’elles comportent de juste et d’injuste, le surcroît de force qu’il nous faut pour l’emporter et redresser notre pays.